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sortir du nucleaire - Page 4

  • Sécheresse et canicule : le nucléaire fait souffrir les cours d’eau

    La canicule est présente depuis juillet et la sécheresse menace dans certains départements. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, rendent les centrales nucléaires plus polluantes encore pour les cours d’eau. Mais pour EDF, les intérêts financiers priment sur la santé des écosystèmes aquatiques !

    Des centrales nucléaires gourmandes en eau

    Une centrale nucléaire a besoin d’eau en permanence pour évacuer la chaleur produite par la réaction nucléaire, et ce même même à l’arrêt. En bord de mer ou sur les cours d’eau à fort débit, les centrales fonctionnent en circuit "ouvert" : chaque réacteur prélève près de 50 m3 par seconde pour ses besoins en refroidissement. L’eau est ensuite rejetée à une température plus élevée. C’est le cas, par exemple, à Fessenheim. Sur les cours d’eau où le débit est plus faible, elles fonctionnent en circuit dit "fermé" : pour chaque réacteur, près de 2 à 3 m3 sont pompés par seconde dans les cours d’eau, dont une partie est ensuite évaporée dans les tours de refroidissement, formant un panache blanc caractéristique ; le reste est ensuite rejeté. D’une manière générale, dans toute centrale nucléaire, les deux tiers de l’énergie produite sont perdus sous forme de chaleur, qui sera elle-même évacuée sous forme de vapeur d’eau (qui est un gaz à effet de serre) et/ou viendra réchauffer les cours d’eau : pour exemple, un réacteur d’une puissance électrique de 800 MW (comme ceux de Fessenheim) doit évacuer en permanence 2400 à 2500 MW thermiques.

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  • Enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires : des conclusions urgentes doivent être tirées !

    Communiqué du réseau"Sortir du Nucléaire" le 05.07.2018

     

    La Commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires publie aujourd’hui son rapport définitif. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ (qui a été auditionné dans ce cadre) salue le travail effectué. Toutefois, il est temps d’en tirer les conclusions qui s’imposent : au vu de l’état des risques, des mesures d’accompagnement ne suffiront jamais à garantir la sûreté et la sécurité. La seule protection possible réside dans un arrêt le plus rapide possible des installations nucléaires.

    Un travail sérieux qui n’élude quasiment aucune question

    La commission d’enquête a mené un travail approfondi qui mérite d’être salué, en prenant le parti d’auditionner aussi un grand nombre de voix critiques (ONG, experts indépendants, journalistes…) ainsi que d’autres acteurs qui n’ont d’habitude pas voix au chapitre, comme des sous-traitants de l’industrie nucléaire.

    Sort des sous-traitants, non-conformité de nombreux équipements, impossibilité d’évacuer un grand nombre de personnes en cas d’accident, vulnérabilité des installations et des transports aux agressions externes, failles de sûreté du projet Cigéo, impasse du retraitement, défaillances du système de contrôle de la sûreté, situation financière périlleuse des industriels de la filière : peu de sujets ont été oubliés. On peut se féliciter de cette volonté d’exhaustivité.

    On peut malheureusement supposer que les informations récoltées ne constituent que la partie émergée de l’iceberg. La Commission déplore ainsi « le caractère plus que succinct » des documents remis par EDF. Surtout, comme cela est noté à plusieurs reprises, le travail de la Commission a été entravé par le classement « secret défense » de nombreuses informations, notamment sur la question cruciale de la vulnérabilité des piscines de combustible usé aux agressions externes. Il est louable que plusieurs parlementaires souhaitent continuer ce travail en demandant l’agrément secret défense, mais leur sera-t-il possible de jouer un rôle d’alerte s’ils sont soumis au secret ?

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  • Le gouvernement enterre les (insuffisants) objectifs de la loi de transition énergétique

    Communiqué du réseau"Sortir du nucléaire" du 7 novembre 2017

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    Suite à une présentation de RTE qui dresse un tableau fallacieux d’une réduction de la part du nucléaire prétendument incompatible avec les objectifs climatiques, Nicolas Hulot vient d’annoncer le report de l’échéance de 2025 pour réduire la part du nucléaire. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce une mise en scène pour justifier un renoncement inacceptable.

    Un recul inacceptable du gouvernement

    En enterrant l’échéance de 2025 pour la réduction de la part du nucléaire, Nicolas Hulot a effectué un renoncement inacceptable. Sous couvert de « réalisme », le gouvernement cherche à dissimuler une absence de volonté de s’interposer face à EDF !

     

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  • Fermeture de 17 réacteurs d’ici à 2025 : une annonce à concrétiser et à amplifier !

    Communiqué  du réseau "Sortir du Nucléaire"du 10 juillet 2017

    Avec cette annonce, le dogme de la non-fermeture de centrales est enfin brisé, ce qui doit être salué. Quels que soient les projets d’EDF, Nicolas Hulot semble avoir pris en compte le principe de réalité. En effet, en raison du vieillissement des réacteurs, de l’état inquiétant du parc nucléaire et du coût exorbitant des travaux du "Grand carénage", dont les effets sont limités, il était dangereux et illusoire de prétendre prolonger le fonctionnement de tous les réacteurs et des fermetures s’imposent.

    Pour que cette déclaration ne reste pas un effet d’annonce, elle doit être concrétisée sans attendre, avec un calendrier de fermeture et des décisions claires. Il est possible de commencer dès maintenant en déclarant l’arrêt définitif des réacteurs actuellement à l’arrêt pour raison de sûreté. Il faut souhaiter que Nicolas Hulot ait les coudées franches pour que, a minima, les 17 fermetures évoquées aient lieu, et ce dans le quinquennat.

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  • Une forêt détruite pour construire une poubelle nucléaire ?

    Communiqué du 17 octobre 2016

    Bure : 9 associations et 4 habitants attaquent en justice l’arrêté préfectoral retirant le Bois Lejuc du régime forestier
    Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, ASODEDRA, BureStop55, Bure Zone Libre, Cedra 52, France Nature Environnement, Les Habitants Vigilants du Canton de Gondrecourt, Meuse Nature Environnement, MIRABEL – Lorraine Nature Environnement… et des opposant-e-s et habitant-e-s en lutte contre CIGÉO de Bure et d’ailleurs.

    Le Bois Lejuc, près de Bure, est censé devenir le lieu d’implantation des puits d’accès et de ventilation de CIGÉO, ce projet d’enfouissement en profondeur des déchets radioactifs les plus dangereux. Pour y réaliser ses travaux, l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) a obtenu par arrêté préfectoral que ce bois ne soit plus soumis au régime forestier et a déjà commencé à détruire la forêt.

    Associations et habitants viennent d’attaquer devant le tribunal administratif cet arrêté illégal et illégitime.

     

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  • Hinkley Point : une fuite en avant absurde et suicidaire pour EDF et la Grande-Bretagne

    Communiqué  de Sortir du Nucléaire le 15 septembre 2016

    Ne pouvant pas se dégager des accords signés avec la Chine et EDF, le gouvernement britannique a fini par approuver le projet de deux réacteurs EPR sur le site d’Hinkley Point. Ce faisant, il a passé outre toutes les mises en gardes sur les coûts démentiels du projet.

    Loin de marquer la relance du nucléaire en Europe, la décision du gouvernement britannique ouvre la voie à une nouvelle démonstration grandeur nature de l’impasse que constitue le nucléaire. Si le projet est réalisé, EDF et la Grande-Bretagne vont tous deux s’enfoncer dans un bourbier inextricable.

    Considéré par EDF comme une planche de salut, ce projet ne fera qu’accélérer la faillite de l’entreprise. Alors qu’elle est déjà plombée par une dette d’au moins 37 milliards d’euros, où trouvera-t-elle les 16 milliards pour financer la construction de ces réacteurs ? Et comment pourra-t-elle prétendre mener de front les travaux de rafistolage de ses réacteurs vieillissants (au minimum 100 milliards d’euros), sans parler du provisionnement des sommes nécessaires pour la gestion de ses déchets radioactifs et le démantèlement de ses installations ? Encore une fois, les contribuables paieront les frais de cette folie.

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  • TOUS A FLAMANVILLE LES 1er ET 2 OCTOBRE 2016 POUR DEMANDER L’ARRÊT DU NUCLEAIRE EN FRANCE

    affiche-60-x-80-cm-de4dc.jpgCes 1er et 2 octobre 2016 donneront lieu à un grand rassemblement à Flamanville à l’appel du Collectif AntiNucléaire Ouest et la Fédération antinucléaire de Bretagne.

    Arrêt du nucléaire, énergie de destruction massive

    En 2015, les 3⁄4 des réacteurs nucléaires français ont dépassé leur limite d’âge. Le risque de catastrophe est donc imminent. Comme à Fukushima et Tchernobyl ce seront des milliers de km2 inhabitables, des centaines de milliers de personnes déplacées, des centaines de milliards d’euros volatilisés...

    Pour empêcher toute contestation, l’État criminalise les militants et accentue sa politique totalitaire (loi sur le renseignement).

    Utilisons les 60 milliards d’euros prévus pour le rafistolage des vieux réacteurs dans les alternatives énergétiques (solaire, biomasse, éolien, hydrolien...). Neuf ou vieux, un réacteur nucléaire est dangereux. Le combustible du nouveau réacteur EPR doit être introduit à Flamanville, avant avril 2017. Il constitue une réelle menace avec ses nombreuses malfaçons dont la plus grave est celle de la cuve. Son prix initial a triplé pour dépasser les 10 milliards d’euros.

    Tous à Flamanville les 1er et 2 octobre 2016 !

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